Bonjour à tous,
Voici quelques photos de notre dernière reconstitution, le siège d'Ulm.
Cette bataille à été réalisée courant 2008, en collaboration avec Cooster67 et Angevin.
Elle rassemble + de 2000 personnages et de nombreuses constructions dont un immense et magnifique château réalisé par Angevin.
Rappel Historique :
La
bataille d’Ulm est une importante victoire remportée par la
Grande Armée de
Napoléon Ier sur une armée
autrichienne commandée par le général
Karl Mack, entre le 15 et le 17 octobre 1805. Elle est remportée essentiellement par des manœuvres habiles de l’Empereur, qui pousse son adversaire à s’enfermer dans Ulm, où il doit rapidement faire sa reddition.
Mack dispose de 27 000 hommes, avec de bonnes réserves en munitions, mais sans nourriture (les récoltes sont mauvaises en 1805).
Napoléon Bonaparte dispose de 80 000 hommes (2
e, 5
e et 6
e corps, en plus de la réserve de cavalerie de
Murat.
Le 15 octobre, l'Empereur demande aux Autrichiens de se rendre, sans succès. Aussitôt, Napoléon envoie le
général Bertrand à l'attaque, mais il est repoussé ; puis le général Malher (6
e corps) réussit finalement à investir les hauteurs de Michelberg, à l'ouest d'Ulm. De plus, le jour même, Ulm est complètement encerclée :
Marmont,
Lannes,
Ney et
Suchet enferment la ville. Dans la soirée, le général Loison parvient aux portes de la cité, mais sa division est repoussée.
Le lendemain, Napoléon décide de ne pas attaquer la ville, malgré les conseils de son état-major. Il sait qu'un assaut sera coûteux en hommes et qu’Ulm tombera rapidement. Mack, lui, espère toujours l'arrivée prochaine des Russes. À court de nourriture, il décide de livrer la place forte le 25 octobre, si les Russes ne lèvent pas le siège. Après un court bombardement, il cède et négocie avec Napoléon les conditions d'une reddition.
Le 20 octobre, les soldats autrichiens défilent pendant cinq heures devant l'Empereur. Les fantassins capturés jettent leurs fusils, tandis que les cavaliers abandonnent leurs chevaux. Tous sont destinés à être emmenés captifs en France. Par-contre, les officiers autrichiens reçoivent de Napoléon I
er l'autorisation de garder leurs armes et de rentrer chez eux, à condition de ne plus se battre contre la France.
25 000 Autrichiens sont capturés, dont 18 généraux. 60 canons sont pris. Les Français, eux, ne comptent que 500 morts et 1 000 blessés pour une bataille aussi décisive pour l'avenir de la campagne. En moins de quinze jours, la Grande Armée a mis hors de combat 60 000 Autrichiens et 30 généraux, sans compter la prise des canons.
Il s'agit de l'exemple même de la victoire stratégique : la bataille n'a même pas eu lieu. Napoléon tend ici le même piège qu'à Marengo mais avec beaucoup plus de réussite et de préparation, tout est fait pour mentir à l'ennemi.