AU GUI L' AN NEUF !!!La Guilannée !!!Du temps des Gaulois , les DRUIDES allaient en forêt pour couper le gui sacré, le sixième jour de l'année celtique.
Ils coupaient le gui en s'exclamant : «
O Ghel an Heu » ce qui signifie littéralement «
Que le blé germe ». Cet expression sera modernisée au Moyen Âge dans «
Au gui l'an neuf ».
En BRETAGNE , au XIXeme siècle encore , les enfants allaient frapper aux portes des maisons bourgeoises en criant le «
blé germe » et ils recevaient des étrennes.
Les druides considéraient cette plante comme sacrée en raison des vertus médicinales, ou même miraculeuses, qu'ils lui attribuaient;
le gui chassait les mauvais esprits, purifiait les âmes, guérissait les corps, neutralisait les poisons, assurait la fécondité des troupeaux, permettait même de voir les fantômes et de les faire parler.
Le gui cueilli sur le chêne – chose rare – était particulièrement recherché car cet arbre symbolisait la force et la puissance.